Ce trophée je le dédie à la protection de la biodiversité, mon combat de tous les jours
Les écosystèmes naturels qui ont été stables pendant des millions d’années sont en crise. La communauté scientifique commence à parler d’extinction de masse soit plusieurs milliers d’espèces par jour. L’indice d’empreinte écologique montre que la consommation excède les capacités de régénération de notre planète de 50 %. Les membres et partenaires de SAS, qu’ils soient scientifiques, spécialistes de la biodiversité, organismes environnementaux ou volontaire à l’internationale travaillent avec acharnement sur le terrain pour inverser la tendance mais en vain…. Il faut redoubler d’efforts contre le réchauffement climatique, la surexploitation des ressources naturelles, la surproduction, la déforestation….et j’en passe les menaces sont nombreuses. Si nous les hommes faisons partis du problème alors restons positif et faisons partie des solutions. Nous souhaitions que la jeunesse agit activement avec nous pour mieux appréhender ce monde de demain. C’est ainsi et grâce à l’appui de la Ville de Nice que nous remercions vivement, que notre association à mis en relation 10 classes de cycle 3 Niçoises et de la Métropole avec 10 classes d’Afrique, d’Asie et d’Amazonie pour échanger et confronter leur expériences sur les défis environnementaux à venir.
Le bilan : Correspondance réussie entre les écoles !
Au cour de la période scolaire 2015-16, avec l’implication des équipes enseignantes, c’est plus de 600 lettres écrites en français, en anglais et en espagnol accompagné de milliers de dessins qui ont été échangé, soit par la poste ou par mail mais dans une logistique efficace, la majorité les lettres ont été donné en main propre par nos volontaires présents dans chaque pays. Puis l’équipe SAS est intervenue dans les écoles d’ici et de là-bas pour appuyer les travaux de recherche des élèves sur les thématiques qu’ils ont choisis telles que la protection de la biodiversité, les énergies alternatives, la permaculture, produits sous forme de maquettes, de panneaux, d’ interviews…que nous mettrons en exposition à partir du 2 juin à La Maison de l’Environnement dans le cadre de la semaine européenne du développement durable. A travers cette correspondance, les élèves ont travaillé des compétences dans plusieurs disciplines avec enthousiasme, ils se sont ouverts sur une autre culture, une vie différente des leurs, le monde vivant qui les entoure et ont noué des liens avec leurs correspondants. Oui ouvrir, l’éducation au développement durable d’une manière globale permet aux scolaires d’identifier l’interdépendance à la fois économique, sociale et environnementale qui nous lie entre nos peuples et devenir ainsi des acteurs de la solidarité internationale. A ce sujet les collectes de fournitures scolaires organisées dans les écoles niçoises ont permis d’aider directement les écoles étrangères, là-bas les besoins sont grands peu de matériel pédagogique, dans les écoles l’accès à l’eau potable et une nourriture diversifié se faient rare, il n’y a pas l’électricité …. Osons affirmer que la crise climatique frappe d’emblée les plus vulnérables : des populations qui n’ont seulement n’ont pas profité de notre mode de développement, mais qui en subissent les effets négatifs et voient leurs ressources naturelles se dilapidées alors que leurs méthodes de gestions traditionnelles sont essentielles à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité …. Sur ce constat il est primordial de continuer ces correspondances dans ce monde relié et hyperconnecté afin que les apprentissages se fassent dans les deux sens pour un progrès commun et respectueux de tous.
Ce projet ambitieux a pu voir le jour et être mené à terme grâce à l’énergie de tous les acteurs qui se sont investis :
Pour la correspondance Sri lankaise je remercie le professeur Anne Laigle représentant l’Ecole Saint Charles et Bon Voyage et le professeur Marion Tissier, ses étudiants représenté par Ella et leur directeur Mr Johnson de l’International School of Nice partenaire des projets d’aide au développement avec l’école du SRILANKA (construction d’un puits, éducation environnementale, préservation des derniers éléphants)
Pour la correspondance avec le Kenya, je remercie Ingrid Von Anthoni , Karin Brunkener, Hélène Monti, Brigitte Schwarz John Rebmann et le professeur Flavian Mwadigha de l’école de Maktau (éducation environnementale, gestion du jardin potager, dons d’uniformes et de fournitures scolaires) correspondant avec l’école publique du Port
Pour la correspondance avec la Côte d’Ivoire je remercie l’implication de Mme Gisèle Folarin directrice de l’Institut Georges Aristide d’Abidjan et les écoles Saint Philippe de Nice et Saint Laurent du Var.
Pour l’Amazonie je remercie Jean Yves Cohen, Christian Maggioni, Loic Guisquet, l’agronome péruvien Salomon et Hélène Collongues éthologue et responsable du Sanctuaire des derniers singes d’Amazonie Ikamaperu. Et puis pour clore mon discours je remercie vivement la présence de nos deux invités les deux pajes Nui et Ninawa Huni Kuin, qui pour la première fois de leur vie ont quitté leur Forêt situé dans la région de l’Etat d’Acre-Amazonie du Brésil pour témoigner aux sociétés modernes qu’ il devient nécessaire de ré-apprendre une nouvelle façon de vivre plus en respect et en harmonie avec la nature.